14 décembre 2016

En 2016, les ventes ont augmenté de 11 %

Les notaires font le bilan de l’année immobilière. À quoi a ressemblé le marché en 2016 ? Dans quelles régions les prix ont augmenté, baissé ? Que peut-on acheter avec 250 000 €. Les réponses dans l’article.

Ventes : la meilleure année depuis 10 ans

838 000 transactions dans l’ancien, une progression de 11 % par rapport à 2015, c’est un record qu’on peut attribuer à deux facteurs principaux :

  • les taux d’intérêt qui n’ont cessé de baisser jusqu’en octobre jusqu’à atteindre des niveaux jamais vus depuis des décennies,
  • et un phénomène de rattrapage en relation à la contraction excessive du marché des années 2012, 2013 et 2014.

La construction neuve a connu la même année de succès, avec plus de 400 000 permis de construire accordés et des ventes en hausse de plus de 20 % par rapport à 2015.

Des prix plutôt stables

Parallèlement, les prix dans l’ancien n’augmentaient globalement que de 1,4 %. Un chiffre qui vaut pour les appartements anciens, avec une césure nette entre l’Île-de-France : 2,7 %, et les régions. C’est l’inverse pour les maisons, dont les prix augmentent plus en régions : + 2,1 % contre 1,2 % en Île-de-France.

Au niveau des prix dans le neuf, on constate un fort contraste entre les régions. Certaines sont toujours en baisse, d’autres en hausse significative. Au total, la hausse globale est de 3,4 %.

Que peut-on acheter avec…?

Avec 150 000 €, on fait l’acquisition d’un appartement 2 pièces à Cannes ou à Lyon, d’une maison de 4 pièces à Tours.

Pour 250 000 €, on peut être propriétaire d’un 3 pièces à Bordeaux ou à Nanterre, d’un 4 pièces à Strasbourg, d’une maison de 5 pièces à Nantes ou à Rennes.

500 000 € permettent d’acquérir un appartement à Paris, de 2 ou 3 pièces selon l’arrondissement, un 4 pièces à Nice, une maison de 5 pièces à Bordeaux et de 6 pièces à Nantes.

Évolution des prix

Bordeaux, Lyon, Lille, Nantes et bien sûr Paris sont les agglomérations ayant connu les hausses les plus significatives en 2016. C’est vrai pour les appartements comme pour les maisons. Nice, en baisse sur les appartements, enregistre une hausse pour les maisons.  Strasbourg connaît une hausse modérée. Les hausses, rares en 2015, sont désormais la majorité.

Pour 2017, les notaires considèrent différentes hypothèses concernant l’imposition des plus-values, la suppression de l’ISF, etc. La seule certitude est que nous entrons dans une année électorale ! Les spécialistes s’entendent toutefois pour penser que les taux d’intérêt, qui vont remonter, le feront progressivement dans les mois à venir, sans remettre en cause la dynamique du marché.

Étude réalisée par les Notaires de France.

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